Aria est une jeune fille qui a toujours vécu à Rêverie, une capsule dans laquelle vivent des milliers de personnes, car depuis plusieurs siècles le ciel à l’extérieur est chargé d’Ether, engendrant tempêtes dévastatrices et mutations. A Rêverie et dans les autres capsules, les humains sont à l’abri, et le manque d’espace a été résolu grâce aux Domaines, des mondes virtuels dans lesquels on voyage grâce à un SmartEye, petite capsule posée sur un oeil.
Peregrine, alias Perry, n’a toujours connu que la vie à l’extérieur. Frère du chef du clan des Littorans, il rêve de prendre sa place pour tenter de mener son peuple à l’abri des tempêtes d’Ether. Mais il lutte contre cette force viscérale qui veut le pousser à affronter son frère, refusant de faire souffrir son neveu Talon.
Aria et Peregrine, deux univers que tout oppose. Et pourtant, lorsqu’Aria est expulsée de sa capsule et que son chemin croise celui de Perry dont le neveu a été enlevé, ils vont être forcés de s’entraider. Elle, pour survivre dans cet environnement inconnu et pour rentrer chez elle. Lui, pour retrouver Talon.
Mais ces deux-là ne se comprennent pas. Pour Aria, Peregrine n’est qu’un Sauvage, un Etranger, très certainement cannibale. Pour Perry, Aria est une Taupe dont l’odeur lui est insupportable et qu’il ne peut pas regarder lorsqu’elle porte son horrible coque oculaire.
Deux personnages totalement différents, avec leurs souffrances et leurs espoirs, qui vont devoir apprendre à se connaître et à s’accepter…
Ecrit à la troisième personne, le récit alterne le point de vue selon les chapitres ; certains nous disent le ressenti d’Aria, d’autres celui de Peregrine.
Certains lecteurs seront peut-être gênés par les technologies du monde d’Aria, qui ne sont pas totalement expliquées dès le départ ; ainsi, c’est au fil du roman que l’on comprend le fonctionnement du SmartEye et des Domaines. Pour ma part, j’ai préféré essayer de comprendre par moi-même ces technologies et les imaginer en attendant d’en apprendre plus, plutôt que de me retrouver avec des tonnes d’informations techniques dès le début du roman.
J’ai donc été conquise par cette lecture qui s’avère être le premier tome d’une trilogie.
Mélanie Delaporte