Louis Pasteur, jeune homme de dix-neuf ans, vient à Paris pour étudier à l’institution royale Saint-Louis. Provincial boursier au milieu de tous ces jeunes gens aisés et bien éduqués, il détonne par son manque de manières et par son courage. Il ne désire qu’étudier et se consacrer à la science et ignore encore le premier soir, lorsqu’un élève est étrangement agressé, que ses projets risquent d’être mis à mal par un mystérieux ennemi…
Dans l’école de filles d’en face, Constance de Villeneuve-Letang veille à la discipline de ses camarades ; jeune fille de famille noble, gracieuse et parfaitement éduquée, elle sait aussi parfaitement s’intégrer au décor. Bref, tout ce qu’on attend d’une jeune fille en 1840.
Mais Constance est bien plus que cela, même si elle l’ignore elle-même ; sa rencontre avec Louis va marquer le début de sa métamorphose.
Tous deux vont mener l’enquête pour comprendre ce qui se trame certaines nuits dans les couloirs du pensionnat, Louis usant de sa science et Constance tournant de plus en plus le dos aux conventions, au risque de détruire sa réputation.
Mélangez de la science, de l’humour ainsi qu’une dose de frisson à l’aide d’une plume de qualité, et vous obtenez Louis Pasteur Contre les Loups-Garous.
Comme dans son précédent roman et pourtant de manière totalement différente, Flore Vesco fait preuve de talent lorsqu’il s’agit de manier les mots ! Le vocabulaire scientifique est bien sûr de la partie, se mêlant au quotidien jusqu’à décrire la couleur des cravates du doyen et, même si je ne sais toujours pas de quelle couleur est l’oxyhydroxyde de fer, je ne peux que vous recommander cette lecture.
Oui, je l’avoue, je n’ai pas compris tous les mots que j’ai lus. Je n’ai pas ouvert le dictionnaire à chaque fois, puisque j’en aurais bien vite oublié le sens (et l’orthographe). Mais le talent de Flore Vesco est aussi là : nul besoin de tout comprendre pour avoir envie de continuer de tourner les pages.
Mélanie Delaporte.